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cours 31/10/07

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Message  chloé Jeu 15 Nov - 19:04

Littérature et psychanalyse
COURS DU 31/10/07

Sujet : scène de lecture (suite) / scène de traduction
Œuvres étudiées : La divine comédie, DANTE
Don Quichotte, CERVANTES
Le diable amoureux, CAZOTTE


1) Dante et Cervantès, scène de lecture (suite) :

1er quatrain de la comédie : sa gentillesse est telle que les yeux n’osent la regarder et les langues se taisent. Par la suite, on dit qu’elle est partie accompagnée de louanges. Des critiques ont considéré cela comme une dysfonctionnement, mais on peut considéré cela comme si le 1er quatrain est statique et qu’ensuite elle se met en mouvement, d’abord il y a une photographie puis le mouvement reprend quand elle s’en va.
Quichotte : « il a tellement lu que son cerveau s’est asséché » → lien entre la folie et la lecture.
Lectura // locura → les lettres différentes sont « ote », il s’appelait avant de devenir don Quichotte, Quijada → Quijote.
→ Série stochastique : éléments constants + éléments variants : exemple : rire → pire
Le cheval s’appelle rocinante : avant, quand il était jeune c’était un rocin ; avant = antes → rocin-antes
Beaucoup de jeu de mots, pose la question de la traduction.

2) La scène e la traduction : Calvino et Cazotte :

Dans la scène de traduction : texte source – traducteur – texte cible → la présence de l’Autre est clairement matérialisée : chaque lettre, mot du texte source guide le traducteur pour qu’il écrive le texte d’arrivée.
La traduction nous confronte à la scène de l’écriture hantée par l’Autre.
La traduction ne peut être qu’au service du texte traduit.
XVIIè : période des belles infidèles
Romantiques allemands : le contact avec une langue étrangère enrichit la langue d’arrivée.
Le traducteur est placé à une frontière dans la scène de la traduction.
Le traducteur pratique une sorte d’hospitalité langagière ; il fait passer une frontière et installe cet étranger parmi nous pour que nous puissions faire sa connaissance. Ce que nous accueillons est un texte.
Hospitalité = permettre à quelqu’un de différent d’être libre parmi nous.
Un texte qui pose des problèmes dans la langue source ne doit pas être clair dans la langue cible, il faut qu’on retrouve ces problèmes de lecture car ils nous aident à construire notre propre lecture.
Calvino : Si par une nuit d’hiver un voyageur
Fonctionne par bifurcation, chapitre 1 : « les rails mouillés par la pluie », en italien rail = binare, on perd dans la traduction l’aspect binaire qui est important → « la binarité des rails mouillés par la pluie »
« pasticho » = bourde, on perd la notion de pastiche qui est cruciale tout au long du livre.
Copia / coppia = couple et exemplaire d’un livre → « ils forment un couple exemplaire » pour réintroduire la notion de livre.
Leto / letto = lu et lit.
Cazotte : au début, le héros entre dans une église et deux pensées lui traversent l’esprit : « la première ceci, le second cela », ce dysfonctionnement persiste. → problème de l’identité sexuelle.
Alvare est espagnol, se trouve en Italie et parle français.
Tous ses amis ont des prénoms espagnols.
Il souhaite être initié pour commander aux esprits, dans une grotte il invoque le diable « je le veux, je le veux, je le veux », le diable apparaît sous la forme d’une tête de chameau et lui pose la question : que voy ? en italien dans le texte → Lacan en fera la question du désir.
Alvare lui demande de se transformer en chien, il se transforme en chienne, puis en une très belle blonde, biondetta, puis devient biondetto.
Alvare, seul prénom traduit : On replace le « o » espagnol, signe du masculin ; par le « e » en français, signe du féminin.
Sa mère s’appelle Mancia de Maravellas → fils de mancia → demancia
Le père d’Alavare est nommé au début puis il disparaît, il est replacé à la fin par un père d’église, qui a donc renoncé à la question du diable, il s’appelle « celui qui brise les cornes », sous-entendu celles du diable.
Il conseille à Alvare de laisser sa mère choisir sa fiancée comme ça, ça ne pourra pas être le diable, il lui conseille de renoncer à la question du désir.
Il faut savoir traduire la question du désir.
Freud da dit à propos des psychoses que tout se passe comme s’il s’était produit une erreur de traduction dans l’inconscient.
chloé
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